Lettre aux Valsonnais

Comité de Défense Contre la Carrière de Valsonne

Association loi 1901- W692004632

siège: la cime du bourg – 69170 Valsonne

courriel : cdccv@laposte.net

Valsonne, le 19 janvier 2013

Madame, Monsieur,

Crée en mars 2012, l’association « Comité de Défense Contre la Carrière de Valsonne » (cdccv), tente de défendre les villageois contre l’aboutissement d’un projet d’agrandissement et de réouverture de la carrière de Bédina à Valsonne.

Ce projet est piloté par la Sté GMRT, filiale d’EIFFAGE, groupe industriel comptant parmi les leaders mondiaux du BTP.

A ce jour, le travail réalisé par le cdccv (manifestation, pétitions, site internet, …) a déjà permis de bloquer la procédure de modification du plan d’occupation des sols, disposition devant permettre l’agrandissement de la carrière. Le cdccv est également à l’ origine de la demande d’une consultation populaire suite à la remise d’une pétition en ce sens

Les Valsonnais(e)s doivent être informés qu’en cas de réouverture de cette carrière, ils risquent de subir les affres d’une activité industrielle particulièrement préjudiciable à la population, au patrimoine immobilier et foncier et plus généralement à la qualité de vie.

Nous avons comptabilisé de multiples sources de nuisances potentielles dont voici les 11 principales :

  1. accroissement du flux de véhicules PL et SPL compris entre 50 et 100 par jour, s’ajoutant au trafic déjà important (présent et à venir) sur la RD 313
  2. nuisances sonores liées aux tirs de mines
  3. nuisances sonores liées au concassage des roches
  4. nuisances sonore liées à la collecte et au transbordement des roches avec des engins équipés d’avertisseurs de recul
  5. nuisances sanitaires liées à la production de poussières et particules consécutives aux déflagrations, manipulations et concassages des roches et granulats
  6. nuisances financières liées à la dépréciation des biens immobiliers à Valsonne en raison d’activités industrielles occasionnant des nuisances
  7. nuisances environnementales liées à l’activité humaine en proximité de zone forestière (hiboux Grand Duc et autres animaux sauvages) occasionnant une modification de l’habitat en raison de la présence humaine, du bruit et des ondes de chocs
  8. nuisances sur le bâtit dans un rayon proche des zones de tirs de mines, répétés et occasionnant l’apparition ou l’accentuation de fissures ou autres désagréments en raison de la propagation des ondes de choc dans un sol composé de roche
  9. nuisances de circulation en raison du gabarit des camions amenés à se croiser sur la RD 82 (route du Col des Cassettes) et dans la traversée du village dont les rues sont étroites et sur lesquels les enfants et adolescents marchent vers les abris-bus.
  10. nuisances vibratoires pour les riverains, liées aux passages des camions lourdement chargés circulant à proximité des habitations sizes RD 313, dans le bourg
  11. nuisances sur la qualité de vie globales des Valsonnais en raison des points mentionnés ci-dessus

Pour quelques milliers d’euros par an, une majorité d’élus Valsonnais sont prêt à sacrifier la tranquillité, le bien-être et le patrimoine de leur population qui n’a rien demandé, pire, qui a failli être mise devant le fait accompli, sans l’intervention du comité de défense.

Beaucoup de villageois s’interrogent sur la raison du soutien des élus à ce projet, alors que d’autres communes se battent pour obtenir la fermeture (non renouvellement de l’autorisation d’exploitation, pour être précis) de carrières trop proches des villes et villages.

Notre combat ne vise pas l’activité par elle-même, mais le fait que cette carrière est réellement à la sortie du village, avec des routes inadaptées aux PL.

Songez aux riverains du Perussel, de la Baratonière, de la RD 313 (traversée du village), qui vont vivre un enfer.

Ce n’est pas sans raisons que l’ouverture de carrières est soumise à de lourdes contraintes techniques, administratives et environnementales, que les exploitants de carrières payent le TGAP (Taxe Générale sur les Activités Polluantes), que les autorisations d’exploitations sont de courtes durées….

Le secteur compte déjà 5 carrières dans un rayon de 25 km autour de Tarare (voir carte sur le site du cdccv), sans compter les nombreuses autres du département.

En terme d’emplois, il n’est pas prévu d’embauches mais simplement des mutations (2 ou 3) pour des salariés GMRT/Eiffage, résidant à Valsonne et travaillant actuellement sur d’autres sites.

Depuis que le cdccv fait « barrage » au projet de carrière, GMRT/Eiffage semble revoir a minima le projet (durée, surface) mais la population n’a pas reçu de nouvelle brochure engageant l’exploitant, et doit se contenter de paroles. Dans le même esprit, des rumeurs font état d’un projet de convoyeur (tapis roulant) pour acheminer les granulats jusqu’à la RD 313. Imaginez un instant le cout de réalisation d’une telle installation. La roche de bédina cache-t-elle des trésors pour envisager un tel dispositif ou s’agit-il d’intox pour mieux rouler les Valsonnais ?

Pour toutes ces raisons, nous devons lutter contre ce projet et participer massivement à la consultation populaire du 10 février 2013.

Après, il sera hélas trop tard pour se plaindre.

120 000 tonnes de granulats par an, cela ne s’extrait pas à la petite cuillère …..

Nous avons la possibilité d’inverser le cours des choses, ne laissons pas passer cette opportunité. Parlez-en autour de vous mais surtout faites votre devoir citoyen le 10 février.

En attendant cette échéance, nous vous souhaitons à toutes et tous une bonne et heureuse année 2013.

Christian Péla – président du cdccv

email : cdccv@laposte.net

Le Pays 4 janvier 2013

Le Pays 4 janvier 2013

A propos cdccv

Résidents de Valsonne opposés à la modification du POS et à la réouverture de la carrière de Bédina à Valsonne
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